Journée plus cool, 50km avec déambulations.
Après une nuit agitée (pleine lune, entités du monastère, cris d’animaux, moustiques en folie ?), je descends dans des gorges pour rejoindre la mer au loin. Luxuriante végétation (débauche de lauriers roses, d’olivier dodus, de pins touffus), et perspectives enchanteresses. Entre le monastère et ces gorges, l’émotion me prend, tant de beauté c’est insoutenable ! Des larmes de joie me viennent… C’est ça le sublime. Merci matrice Terre de nous offrir tout cela : sentiment de gratitude extrême mêlée à la révolte de voir cette harmonie généreuse détruite sans conscience par l’Homme… J’arrive en bord de mer et je longe la côte, aucun touriste. Café « frappé » dans un petit port, grecs étonnés de me voir. De plage en plage je pique des petites têtes. La vie la vraie ! Je déjeune dans une petite station balnéaire, table sur l’eau quasi, baignades en même temps. Serveur maladroit : ma casquette est imbibé d’huile d’olive et d’ail, yummy !!! Fait étrange : un gars passe son temps à ratisser la mer pour enlever les galets trop gros… Assez hypnotique et pose question de l’utilité / métaphore de beaucoup de nos actes… J’arrive à Nafplio, ville touristique (choc contraste avec ma journée seul au monde) mais belle, jolies rues, belles citadelles qui surplombent. 2h pour trouver une endroit où dormir : tout est complet ! Last chance « hôtel Victoria » je trouve ! Soirée très chaude, osso bucco excellent avec musique traditionnelle. Il est temps de dodo…