Dernière journée.
Après une visite de l’huilerie du village restaurée version musée par des fonds européens (mais qui ne verra probablement jamais de public…), me voilà reparti. C’est plus cool, pas mal de descente. Jolis points de vue sur cette pointe du Peloponese. La végétation est assez luxuriante, toujours plein d’oliviers partout et des concerts de cigales à donf. Je prends des chemins de vtt roulants en bord de mer. Arrivé au bout du bout, je chope in extremis le ferry-boat pour aller sur l’île d’elafonisos connue pour ses plages et ses tortues. Certes l’eau est turquoise, comme dans les caraïbes, le sable clair mais à part ça…c’est secos et peuplés de touristes venus uniquement pour rôtir. J’en repars quelques heures après car impossible de se loger, tout est complet à part une chambre dans un hôtel de luxe avec 4 lits dont 1 king of the king size. L’employée de ce resort s’extasie : « I love this bathroom ! ». Je reprends le ferry et je galère pour atteindre Neapoli : je traverse à l’aveugle pas mal de champs cultivé (oliviers, courgettes) et des landes où les chemins ne donnent pas suite. Neapoli est une station balnéaire comme une autre, je trouve une chambre pas chère, confortable avec déco improbable, dans un hôtel à l’ancienne. Toutes les couleurs, les formes et les styles semblent s’être donné rdv. Le réceptionniste sans âge installé devant un tableau plein de boutons clignotants fait un peu flipper. Le nom : Hôtel Virgina, ça s’invente pas. Le lendemain, après un coup de plage, je dois prendre le bus pour rentrer à Athènes…sueurs froides car ils rechignent à prendre mon vélo. Après négo et une petite rallonge, je dois le démonter et c’est ok. Fin de l’Odyssée, début de la traversée en bus.